Cette semaine n'a pas été très constructive, malgré le tas de granit qui nous attend pour être mis en mur.
Pourtant nous avons pas mal travaillé. Karine a beaucoup avancé les plans ultra détaillés pour la découpe des bois. Celui çi devrait arriver vers le 7. On a acheter le matériel nécessaire. Le choix de la scie à onglet s'est fait entre celle à 39 euros chez bricotruc et les machines pro à plus de 1000. Nous avons choisi 600... Le matériel doit être fiable, mais nous ne sommes pas non plus des fanatiques de l'outillage.
Par ailleurs, après avoir pensé sur comment réaliser nos propres plaques d'herbe pour le toit végétal, nous avons rencontrer des gens dont c'est le métier et nous allons probablement acheter des plaques de gazon adaptées (environ 7euros/m2)
Pourtant la méthode vers laquelle on s'oriente est plus que méconnue, et donc personne ne souhaite s'engager. Cette méthode est celle développée dans le livre de Thierry et Marie France HOUDART "LA PRAIRIE SUR LE TOIT". (je propose le lien car j'ai trouvé ce livre riche et intéressant).
Cette méthode nous intéresse car elle sort des produits manufacturés par ailleurs très chers au m2. Aussi, elle a été développée dans des pays à fort vent et pluie, ce qui nous intéresse. De plus son caractère "ancestrale" nous plaît.
En résumé : volige, étanchéité (bitume et avant écorce de bouleau), puis équivalent Delta MS (plastique alvéolé pour protéger des racines l'étanchéité et retenir un peu d'eau dans les cavités), puis une couche d'herbe à l'envers (qui va servir de substrat), une maille (filet de pêche) pour "accrocher" l'enracinement, puis une couche à l'endroit.
Il existe des systèmes, dans des bacs precultivés de sédums, qui présentent l'avantage de se fixer même sur les forte pente et de retenir plus d'eau. Inconvénient : très cher au m2.
Aussi l'idée de prairie sur le toit nous attire plus. Nous essaierons, et l'avenir nous apprendra. Effectivement la forte pente sur le gîte nous demandera quelques adaptations (proposées dans le livre) pour fixer notre couche végétal. Même après le dessèchement ou après les fortes pluies.
Voili voilo, çi joint des petites photos prisent sur internet pour illustrer l'esprit. Merci aux photographes dont je n'ai pas trouvé le nom.
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